Argentine : le Récit

El Chaltén & Fitz Roy


En Pratique

  • Hébergement :

       - Lo de Trivi Hostel   (4 nuits, du 14 au 18/04 ; 27 € la nuit pour nous 3) .

           Auberge de jeunesse économique ; chambre exiguë disposant d' un

           bon chauffage ; plusieurs salles de bains communes propres et

           confortables ; accès internet très peu performant ; très bel espace

           commun avec grande cuisine ; accueil plutôt sympathique .

  • Transports :

       - El Calafate - El Chaltén : bus (trajet : 3 h ;

           coût : 20 € par personne) .

        - El Chaltén - Bariloche : bus (trajet environ 28 h ;

          coût : 111 € par personne) ; liaison interrompue durant

          la saison hivernale (de mi-avril à mi-novembre), nous

          sommes personnellement parvenus à accrocher la

          dernière rotation !



On vous raconte ...

 

Situé au milieu de steppes désertiques, l' existence même du village El Chaltén  parait presque improbable ... il y règne une atmosphère vraiment particulière que jamais nous n' avions jusqu' alors ressentie . El Chaltèn  est avant tout le rendez-vous des randonneurs venus s' attaquer aux excursions autour du mythique Mont Fitz Roy . Les possibilités de balades sont infinies, tout à fait modulables en fonction de ses capacités physiques et du temps dont on dispose . Pour nous, le facteur "météo" s' est révélé vraiment défavorable ; il nous a fait renoncer aux randos

que nous pensions y faire .

 

Sur cette carte, figurent en violet, figurent les itinéraires que nous avons suivis . Nous avions initialement prévu nous rendre au Lago Torre  (repéré A sur la carte, une balade de 24 km A/R), au Lago de los Tres  (repéré D sur la carte, 26 km A/R) et pourquoi pas, jusqu' à la Loma del Pliegue Tumbado si nous en avions eu le temps, l' énergie ou bien encore l' envie (repérée F sur la carte, 22 km A/R) . La combinaison de ces

trois balades semblent constituer un must concernant les randonnées à faire lors d' un séjour à El Chaltén .

 

 

Contrairement aux prévisions "météo", il faisait particulièrement beau ce matin là ...

Confiants, nous prenions la direction de la Laguna de los Tres  (D sur la carte), nous élevant rapidement au-dessus d' El Chaltén .

Cette rando mène au pied du Fitz Roy, malheureusement, malgré des sentiers plutôt bien balisés, nous nous perdions un peu en chemin

et faisions de nombreux kilomètres que nous n' avions pas prévu faire ...

 

 

Si bien que lorsque nous parvenions au mirador du Mont Fitz Roy   (B sur la carte), les nuages enveloppaient déjà les pics acérés de ce dernier ... Nous ne les distinguions à peine !

 


 

La pluie et la neige menaçaient désormais ... Dans ces conditions, nous décidions de ne pas nous aventurer plus vers le pied du Mont Fitz Roy, mais de nous rapprocher d' El Chaltén, dans le cas où un repli vers notre lieu d' hébergement se soit révélé nécessaire . Nous traversions alors, de très beaux paysages boisés que les couleurs d' automne parvenaient à sublimer .

 


 

Au loin, nous apercevions la couleur bleutée du glacier de los Tres .

 


 

Pour le retour, nous n' empruntions pas tout à fait le même chemin qu' à l' aller ; nous l' étendions un peu, jusqu' à atteindre la Laguna Capri .

 


 

Nous avions déjà parcouru une quinzaine de kilomètres ... Le ciel était un peu plus dégagé lorsque nous approchions d' El Chaltén, de plus,

il était encore tôt : aussi, décidions-nous de nous rendre à la cascade Chorillo del Salto  (repérée E sur la carte) .

 

 

Pour s' y rendre, nous suivions d' abord une large piste empruntée par pas mal de véhicules (elle longe le rio Las Vueltas), jusqu' à emprunter un petit sentier pas mal détrempé .

 

 

Bien que la balade jusqu' à atteindre la laguna de los Tres  ait été avortée, nous avions parcouru plus de 23 km ce jour là ! Nous regagnions notre microscopique chambre (mais heureusement très bien chauffée) au moment où il se mettait à pleuvoir de manière de plus en plus soutenue .

 


 

Il pleuvait désormais depuis la veille, il avait encore plu durant toute la nuit ... Pas la moindre éclaircie n' était annoncée pour aujourd' hui !

Nous renoncions ce jour, à nous engager dans une nouvelle balade, et décidions de nous rendre à la gare routière pour y organiser la suite

de notre voyage . Nous apprenions que les relations avec Bariloche  n' étaient pas assurées tous les jours, et que la Ruta 40  qu' il est

nécessaire d' emprunter pour la rejoindre, était fermée durant toute la saison hivernale ! Ouf ... la toute dernière liaison était programmée

le 18 Avril ; nous étions le 16 : nous réservions nos places, espérant une amélioration des conditions climatiques pour la journée du 17 afin

d' aller nous promener .

Pas terrible encore le temps, ce matin du 17 ... Nous nous résignions cependant à chaudement nous couvrir (le vent était particulièrement

glacial ce jour là) et à nous engager sur le sentier menant à la laguna Torre  (repérée A sur le plan) .

 


 

Parvenus à un premier mirador, celui del Cerro Torre  (dont nous n' avons pu distinguer ni les pentes, ni le sommet), la météo ne nous a une fois encore, pas incités à poursuivre .

 

 

Nous retournions sur nos pas ... Si le temps avait été plus dégagé sur El Chaltén, nous envisagions nous engager sur le sentier menant à la Loma del Pliegue Tumbado (repérée F sur la carte) jusqu' à atteindre Las Aguilas  réputées disposer d' une belle vue sur le lac Viedma  cerné de steppes sauvages, ou tout au moins, jusqu' au mirador Condor, offrant un joli panorama sur le village d' El Chaltén . Nous ne nous y sommes pas rendus . Sur le chemin de retour, nous nous faisions rattraper par la pluie ; elle n' allait cesser de s' abattre, s' intensifiant même ... Nous rentrions !

 

 

Nous avions séjourné pas mal de jours à El Chaltén, et au final, nous n' y avons vu pas grand chose, et peu randonné comparativement à ce

que nous avions prévu y découvrir. Nous étions réellement déçus : El Chaltén  promettait être une étape importante abordée sur le parcours

de la GdE . Il en va ainsi : le facteur "météo" fait également partie intégrante du voyage ; il est un élément imprévisible avec lequel on ne peut hélas, pas composer . Nous ne pouvions ici, plus nous attarder ... la ruta 40  allait rentrer en "hivernation" .

En toute fin de nuit, nous traversions une dernière fois El Chaltén  encore endormi ...

Pour rejoindre Bariloche, plus de 28 heures de trajet en bus nous attendaient !

 


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