- Bubu Racok (1 nuit, du 26 au
27/10, 23 € la nuit pour nous 3) .
Chambre spacieuse, confortable, climatisée et très propre donnant sur une agréable
terrasse ouverte sur la plage ; accueil familial très chaleureux ; connexion wi-fi
correcte ; excellent et copieux petit- déjeuner inclus, à base de produits frais et servi
sur la terrasse ; Superbe adresse où nous serions volontiers restés deux nuits si la
chambre dont nous disposions n' avait pas été réservée dès le lendemain .
Une de nos meilleures adresses .
- Volcano Beach Bungalows (1 nuit, du 27 au 28/10 ; 19 € la nuit pour nous 3) .
Toute petite structure composée uniquement de deux bungalows posés sur la plage,
équipés de leur petite terrasse privative . A trois, la chambre s' est révélée un peu petite ;
la salle de bain très basique ne dispose pas d' eau chaude ; on prend un verre et le petit-
déjeuner sur une très agréable terrasse ouvrant sur la plage et disposant d' accueillantes
chaises longues ; connexion wi-fi un peu aléatoire (semble être coupée le soir dès que le
personnel quitte les lieux) ; accueil francophone sympathique (la propriétaire est
autrichienne !) ; bon petit-déjeuner dégusté sur la terrasse depuis laquelle on vit le retour
des jukung (pirogues à balancier utilisées pour la pêche en mer) ; une petite adresse
sans prétention occupant un bel emplacement ... nous la jugions plutôt bien sympathique .
- Gili Trawangan (Lombok) - Amed :
bateau (fast-boat ; coût : 33 € par
personne) .
- Excursion autour de Amed effectuée
en voiture avec chauffeur (coût 26 €) ;
entrées des sites visités : 7 € .
- Amed - Ubud : voiture avec chauffeur
(coût : 23 €) .
Il semblerait qu' il n' y ait pas de DAB
(ATM) à Amed ?!
Carte de localisation et itinéraire suivi ...
En provenance des îles Gili, le fast-boat nous avait déposés dans le petit port d' Amed .
Nous étions alors assaillis de propositions de transport et d' hébergements . Voulant pouvoir librement choisir, nous les déclinions tour à tour et nous engagions à pied, arbitrairement vers la droite, à la recherche d' un logement où passer la nuit . Nous ne le savions pas encore, mais le village est très étendu de part et d' autre du port où nous avions débarqués ! Depuis Amed, nous allions effectuer un joli circuit le long de la côte située à l' extrême Est de l' île de Bali (voir cartes figurant ci-dessus) .
Depuis le port, nous avions parcouru environ 1,5 km lorsque nous parvenions
à cette belle petite adresse . Le Bubu Racok est une maison assez simple directement construite sur la longue plage de sable noir d' Amed .
Outre le lieux d' habitation des propriétaires, l' établissement ne compte que
deux chambres spécialement réservées aux touristes . Nous occupions personnellement celle située au rez-de-chaussée ; nous y disposions d' une agréable terrasse avec vue sur la mer et équipée d' un confortable mobilier . Notre y avons été particulièrement bien accueilli de la part d' un hôte vraiment très prévenant . Nous devions cependant déplorer de ne pouvoir y résider durant la totalité de notre séjour : les deux chambres ayant été préalablement
réservées .
Les fonds marins de la région d' Amed sont réputés pour la nage, le snorkeling ou encore la plongée . Nous étions cependant déçus par ceux qui faisaient face à notre logement . Les meilleurs spots sont probablement un peu plus éloignés ; ils nécessitent alors de s' y rendre en scooter ou
en voiture ou encore en jukung, de petits voiliers de pêche traditionnels équipé de balanciers et d'une voile triangulaire . Ils sont très nombreux
à reposer sur la plage .
De nombreuses agences proposent des excursions vers ces différents spots souvent constitués d' épaves immergées à peu de mètres de profondeur ; nous n' en avions personnellement pas vraiment envie . Longeant la plage, nous nous mettions à la recherche d' un logement susceptible de nous accueillir dès le lendemain . Nous découvrions une ancestrale technique de culture du sel, recueilli par évaporation dans
des troncs de palmiers creusés .
Coincé entre cet étonnant lieu de récolte du sel et la plage de sable noir, nous jugions plutôt agréable l' endroit occupé par le Volcano Beach
Bungalow ... nous y réservions une chambre (le petit bâtiment blanc figurant sur la photo ci-dessous) .
Nous nous mettions par ailleurs à la recherche de renseignements concernant la balade que nous souhaitions faire au départ de Amed (voir carte figurant ci-dessus dans le paragraphe "En Pratique") . Nous avions envisagé l' effectuer à bord d' une voiture de location ... mais les seuls loueurs que nous trouvions à Amed ne louaient que des scooters . N' ayant jamais chevauché de tels machines, nous hésitions un peu, et nous nous rangions finalement du côté de l' avis général qui nous conseillait d' avoir recours à une voiture avec chauffeur ...
Qu' il était agréable de déguster un copieux et délicieux petit-déjeuner sur l' une et l' autre des deux terrasses des établissements fréquentés lors de notre séjour à Amed (la terrasse du Volcano figure sur la photo de gauche ci-dessous) . Sur fond de Gunung Agung, le majestueux volcan fermant la baie, nous y assistions au fabuleux spectacle offert par les jukung de retour de la pêche . Au soleil levant, nous en discernions tout d' abord, se détachant sur l' horizon, leurs voilures triangulaires aux couleurs de l' arc-en-ciel . Nous les observions ensuite se rapprocher par dizaines, jusqu' à accoster sur la plage que nous occupions .
La plage alors s' animait ... les femmes arrivaient avec des paniers d' osier dans lesquels le poisson était déversé . Elles étaient suivies par leurs enfants, les chiens, les poulets, les chèvres ... Pittoresques à souhait, ces étonnantes scènes issues de la vie quotidienne se répétaient ainsi chaque matin ; pouvoir ainsi y assister, nous ravissait .
Le lendemain, à heure convenue, nous embarquions dans la voiture du chauffeur qui allait nous guider tout au long du parcours qu' ensemble
la veille, nous avions défini . Nous nous dirigions tout d' abord au Sud d' Amed . Dans cette partie de la pointe la plus orientale de l' île, la route épouse au plus près, les contours d' un relief plutôt accidenté . Ce secteur bénéficie d' un climat plus sec que partout ailleurs à Bali . Il a donné naissance à des paysages asséchés qui n' étaient pas sans nous rappeler le caractère propre aux ambiances méditerranéennes .
La route était encombrée ... Depuis d' élégantes petites anses servant de ports aux jungunk , les paniers d' osier chargés de poissons étaient chargés dans des pick-up, des camions pour ensuite être acheminés dans l' ensemble de l' île ; quelques tractations commerciales semblaient
s' effectuer directement sur place, le long de la route .
Nous effectuions un premier arrêt au Palais d' Ujung, l' ancien palais d' été du dernier souverain de cette province . Entouré d' un immense et
joli parc comptant de nombreux bassins et jets d' eau, nous y effectuions seuls, une agréable promenade (notre chauffeur nous avait déposé ;
il nous attendait sur le parking) .
Presqu' entièrement anéanti après une éruption volcanique, le palais et son parc ont bénéficié d' une restauration plutôt bien réussie .
Située proche du palais, nous étendions à pied, la promenade jusqu' à atteindre une plage de galets noirs où reposaient par centaines des jungunk colorés, très souvent ornés de gueules de monstres .
Nous reprenions la route et parvenions à Candi Dasa .
Il fut un temps où cette station balnéaire possédait une très jolie plage de sable blanc . Désireux d' en exploiter les valeurs touristiques, les promoteurs en ont miné et concassé les magnifiques coraux présents dans les fonds marins pour les intégrer dans la construction des hôtels et des restaurants . Mais ce corail protégeait avant tout la côte des attaques des vagues ... la plage est désormais recouverte, et les touristes ont déserté les lieux ; c' est à la fois absurde, triste et ridicule !
Nous n' avions pas spécialement envisagé visiter ce village dont nous ignorions l' existence .
C' est notre chauffeur (s' exprimant dans un anglais parfait) qui nous en a suggéré l' idée ... A la réflexion, nous aurions pu nous en passer !
Ce village isolé, protégé derrière une enceinte de pierre est situé dans un cul-de-sac . Il a pour particularité de reposer sur un système communautaire défini depuis des siècles : ici, les biens appartiennent à tout le monde . A l' entrée du village, une petite donation nous était réclamée . Nous refusions la proposition d' une visite guidée qui nous était faite ; comme sur chaque site où nous faisions étape, notre chauffeur allait patiemment nous attendre sur le parking .
Sans caractère vraiment exceptionnel, ce village n' est cependant pas dénué d' un certain charme . Construites autour de deux rues principales, les habitations toutes plus ou moins identiques, s' étagent en terrasses successives . Elles abritent aujourd' hui de très nombreuses boutiques
d' artisanat que viennent visiter de très nombreux touristes . Tenganan est effectivement aujourd' hui très réputé pour ses tissus de coton,
sa vannerie, ses sculptures ... Au centre du village, ont été érigés les bâtiments communs (granges, salle du conseil ... ) .
Cet afflux touristique nous a semblé négativement influer sur l' harmonie du système communautaire tel il avait initialement été défini . Effectivement, à Tenganan, le partage des biens se fait uniquement sur les productions agricoles ... Une richesse aujourd' hui supplantée nous
a t' il semblé, par le commerce de l' artisanat, éveillant de la part des 300 habitants que compte le village, une forme certaine d' individualisme .
Nous parvenions ensuite aux sources sacrées de Tirtagangga et au Water Palace qu' avait fait bâtir le dernier Raja de la province à la fin des années quarante .
Ce site a également été victime de la même éruption ayant par ailleurs, endommagé le palais d' Ujung . Pour le plus grand bonheur des touristes qui s' y pressent, il a également fait l' objet d' une très belle rénovation .
Cet élégant parc est habité par une foule de statues assez insolites bordant des allées fleuries, dessinées au milieu de superbes bassins couverts de nénuphars .
Le très bel itinéraire emprunté au retour s' enfonçait un peu plus dans les terres . Dans un environnement montagneux, nous y découvrions
de splendides paysages de rizières, réputés parmi les plus beaux de Bali . De belles terrasses façonnées depuis des siècles par la main de
l' homme couvraient les flancs de plusieurs collines dont elles épousaient harmonieusement le relief ... des paysans balinais y travaillaient .
Nous avions cherché le moyen le plus économique de rejoindre Ubud que nous souhaitions désormais rejoindre . Relier Amed à Ubud en bus nécessite apparemment deux changements ; devant la complexité imposé par ce trajet, nous préférions opter pour la proposition de Tony (notre hôte au Volcano) : nous y conduire en voiture (apparemment, tous les habitants d' Amed proposent ce service ; il semble majoritairement être adopté par la plupart des touristes en transit) . Bien que négociée, cette solution n' en demeure pas moins onéreuse .
A la réflexion, nous aurions très bien pu visiter la région d' Amed à bord de la voiture que nous louions ensuite à Ubud (mais encore indécis sur la formule que nous retiendrions pour prolonger notre voyage en terre balinaise, nous ignorions qu' il allait ainsi se dérouler) .
Depuis la terrasse du Volcano, savourant notre petit-déjeuner, nous nous délections une fois encore, du fabuleux spectacle coloré dont nous gratifiaient les jungunk
rentrant de la pêche . Puis nous embarquions à bord de la voiture de Tony ... Notre étape à Amed prenait fin .